
Et de la sensation d'euphorie qui l'accompagne.
Est-il raisonnable d'accuser Internet de favoriser l'expansion d'activités mettant à mal le
corps d'enfants dont, par ailleurs, maintes mesures en matière de Santé
publique visent à protéger l'intégrité et à favoriser le développement
optimum ? Pourquoi l'existence de ces activités est-elle encore ignorée
de nombre de médecins, infirmiers, enseignants et agents chargés de la
sécurité publique ?
Comment, à défaut de pouvoir jamais contrôler la marée internautique, transmettre une information critique et rigoureuse qui demeure le meilleur garant contre les chimères, les manipulations et autres (à la lettre) éblouissements ?
Ceux qui se livrent à ces pratiques, délibérément ou sous la pression du groupe, voire sous emprise, ont-ils seulement conscience de la gravité de l'enjeu non seulement pour eux, mais aussi pour leurs proches et, de là, pour la société tout entière? Comment, à défaut de pouvoir jamais contrôler la marée internautique, transmettre une information critique et rigoureuse qui demeure le meilleur garant contre les chimères, les manipulations et autres (à la lettre) éblouissements ?
Car il arrive que l'on en revienne mal. Parfois aussi on n'en revient pas.
Le concept de point de non-retour a son origine dans l'industrie aéronautique. Il correspond à une distance telle du point de départ que, franchissant ce point, le pilote cesse d'avoir assez de kérosène pour revenir. C'est donc le point au-delà duquel force est de continuer sur sa lancée car tout retour est physiquement impossible.
Et que sera sera...
Mais si continuer sur sa lancée signifiait courir à coup sûr à sa perte ?
Que se passerait-il si on le savait ?
Ce savoir-là ne mettrait-il pas le point de non-retour dans une perspective bien différente ?
Ne deviendrait-il pas alors une menace sans précédent ?
Pourquoi hésitons-nous, héritiers lointains des Lumières, à nous affranchir des tabous/châtiments obsolètes, des vieux interdits/transgressions ? Alors que le droit, indéniablement, a affaibli les moyens d'abuser d'autrui, qu'avons-nous à craindre du par-delà bien et mal ?